Happy Birthday Marie !!!!!

Mardi dernier on a fêté les 27 ans de notre copine Marie.
Pour l'occasion cette dernière a décidé de tous nous inviter à une soirée déguisée. Et oui, Marie, les soirées déguisées, elle aime bien...
Le thème de la soirée: "déguisement pratique à Vancouver". Bon ça parait simple comme ça, mais après avoir essayé (en vain) de se déguiser en parapluie, ou en légume bio (2 éléments très importants de la vie en Colombie Britannique), et bien il a fallut se creuser un peu.
Finalement Mélanie s'est déguisée en Vampire (échappée des plateaux de tournage de "Twilight") et moi en Hockeyeur (un grand merci à Andrew pour sa réactivité sur ce coup là !!!)
Pau et Clotilde étaient en bûcherons et Guillaume, Marie, et leurs amis de passage étaient en mouettes et corbeaux (on en trouve partout ici, et nous les mouettes on adore, c'est moins con qu'un pigeon même si ça fait plus de bruit).
Donc voilà, encore une soirée réussie. La prochaine pour les anniversaires de Mélanie et Andrew.

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Vancouver Queer Film Festival

Cette semaine, j'ai participé en tant que bénévole au Vancouver Queer Film Festival (Festival du Film Gay et Lesbien).

Durant 3 après-midi/soirées, j'ai fait successivement l'accueil, le comptage et la billetterie pour les spectateurs venus au Tinseltown Cinema. Une bonne occasion de rencontrer pleins de nouvelles têtes (on était en moyenne une vingtaine de volontaires par jour, juste sur 1 cinema) et de s'impliquer un peu plus dans l'activité culturelle Vancouveroise.
J'ai aussi réussi à placer Brice (hé hé) car la photographe du Festival était malade et ne pouvait pas couvrir l'évènement. Du coup il est venu prendre des photos des bénévoles et des projections, photos qui ont ravi les membres de l'organisation.

Jeudi, après la dernière séance, une soirée "Hot Mix" était organisée. A cette occasion, le festival avait réquisitionné non pas un mais trois lieux, le Honey Lounge, Lick ( LE club Lesbien de Vancouver) et un troisième dont j'ai oublié le nom. Les trois bars sont voisins et on pouvait passer de l'un à l'autre par les escaliers de service et sorties de secours. Au Honey Lounge, des "infirmières" à la blouse plus qu'ajustée proposaient aux fêtards des verres de "chai tea" (du thé épicé au lait) ... que les 3/4 déclinaient car c'était une boisson non alcoolisée. Avec les quelques personnes dont j'avais fait la connaissance au festival, nous sommes allés du côté du Lick regarder une "performance" d'artistes locaux : assis dans un siège de barbier, un homme se prêtait au jeux de rasoir et de crème chantilly d'une Vamp en maillot de bain de cuir...Performance d'ailleurs assez surprenante quand on pense que 98% du public était homo - certains ont même été choqués de voir un "couple" hétéro sur scène...

Une des filles qui nous avait rejointes me disait qu'elle trouvait la musique assez décevante ce soir-là, et espérait que je n'allais pas me faire une idée trop négative de la scène (sous-entendu lesbienne) vancouveroise. Elle m'encourageait à les accompagner la prochaine fois à Hershey's (une autre boite je suppose)...
"I don't know what her boyfriend would have to say about that" ( je ne sais pas ce que son copain dirait de ça) lui a répondu une autre de notre groupe...ce qui a laissé la première perplexe pendant quelques secondes, puis elle m'a regardé avec des grands yeux en me demandant si ça allait, si je n'étais pas choquée par l'ambiance générale (et sous-entendu à nouveau, qu'est-ce que je faisais là exactement)...En rigolant j'ai répondu que ça allait très bien...

Samedi soir c'était ma dernière "shift". J'avais passé les deux premières debout et pour celle-ci j'ai demandé à faire "box office" (donc vente et retrait des billets achetés en ligne). Ma collègue ce jour-là était Michelle, qui s'est empressée de m'expliquer que j'allais devenir sa "wing man" (complice ?) pour repérer les jolies filles qui passait... Ça nous a bien occupé pendant les temps-morts entre les séances...

Dimanche c'était la fin du festival, et Brice et moi sommes allés voir le dernier film de la programmation, Muneca, comédie romantique chilienne entre un homo, son meilleur ami et une presque quadra à la recherche de l'homme idéal pour procréer son premier enfant...le tout sur fond d'élections présidentielles...
Après le film, nous sommes allés au Celebrities, LA boite gay de Vancouver, qui avait été louée spécialement pour la fête de fermeture du festival. Au programme "Slow Dance Party", donc pas mal de morceaux de "slow" pour danser avec son amoureux(se) entre les sets de de musique rythmée, ce qui est en général rare dans la programmation des clubs, ...
On était sans doute le seul couple hétéro sur la piste de danse, et je surveillais d'un oeil les mecs qui reluquaient Brice en espérant que je sois sa soeur, ou sa cousine, ou un travesti... Mais on s'est vraiment bien amusés. C'était quelque chose comme notre...3e sortie en club ensemble depuis qu'on se connaît, et sans aucun doute la meilleure....

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et pour un aperçu de la soirée au Celebrities...

Murder at the Orient Street Express

Il y a un mois, j'ai participé au "Networking Breakfast" de l'association Women in Film and Television Vancouver.
Entre 8h15 et 9h30 un mardi matin, on a eu droit à un "guest speaker" qui nous a donné des trucs et astuces pour "networker" = se créer un réseau dans le milieu du cinéma à Vancouver. A cette occasion, j'ai rencontrée Yvette Lu, comédienne/auteur/productrice/...médecin généraliste.
Elle m'a proposé de participer à son projet qui devait avoir lieu au mois d'août.

J'avoue qu'au début, je n'avais pas bien compris de quoi il s'agissait, mais bon, dans cas là, je dis oui, ça ne pouvait être qu'intéressant. Et en effet, elle m'a recontactée quelques semaines plus tard pour me proposer de l'aider à préparer et tourner un petit film qu'elle avait co-écrit, dans le cadre du Mighty Asian Moviemaking Marathon. Il s'agit d'un concours de réalisation de film, avec un certains nombre de critères à respecter (thème, équipe réduite, etc...).

J'ai donc aidé à la préparation en récupérant des accessoires à droite et à gauche, en coordonnant le transport de tous les techniciens et comédiens pendant le tournage, et en aidant à préparer les feuilles de service (c'est-à-dire le planning de chaque journée de tournage, en fonction des scènes à tourner, des lieux et heures de tournage, etc...)

Le mercredi qui a précédé le tournage, nous sommes allés avec Jonas le réal et Thomas le directeur photo/cameraman repérer un de nos lieux de tournage : le Théâtre Frédérik Wood sur le campus de UBC (University of British Columbia).

Nous avons tourné là-bas le samedi 15 août toute la journée. C'était vraiment agréable car nous tournions sur la scène, mais nous avions accès à la Green Room (salle de repos) ainsi qu'à la loge pour les costumes et maquillage.
Notre équipe technique était composée de 8 personnes : Jonas le réalisateur, Thomas le chef opérateur image (ou directeur de la photo), Albert au son et à la perche, Ron machino/électro, Holly et Danelle maquillage et coiffure, Daniel au montage, présent sur le tournage pour récupérer les images au fur et à mesure dans son ordinateur, et bibi, dans le rôle de 1ere assistante real, qui consiste à faire en sorte que le planning de la journée soit respecté...
Yvette jouait le rôle principal et participait également à la réalisation (surtout au niveau de la direction d'acteurs). Nous avons commencé à 9h le matin et fini vers 19h.

Le lendemain, nous tournions dans deux décors différents : une voie de chemin de fer désaffectée sous un pont, puis au Musée du Train de Port Moody (Est de Vancouver), qui a servi de décor de gare. Le deuxième jour était une journée "mixte" ce qui veut dire que nous commencions par des scènes tournées de jour, puis des scènes censées se passer la nuit. Démarrage à midi et fin de journée à...minuit.

Les deux jours se sont très bien passés, pour une petit tournage de festival, l'équipe était plutôt très pro et du coup tout s'est fait dans une bonne ambiance. Les comédiens étaient très sympas, en particulier Jacqlyn, 72 ans, qui jouait une diva assassinée, et qui a été adorable alors qu'elle a passé 5 heures à attendre avant de jouer sa scène le deuxième jour...
Les images étaient tournées avec une caméra Panasonic dont le modèle m'échappe, mais qui enregistrait sur des cartes mémoires et non pas sur des cassettes...ce qui m'inquiétait un peu au début car une carte mémoire peut vite être effacée par un problème informatique alors qu'une cassette, c'est plus compliqué (faut la perdre ou la brûler...) Mais les images sont beaucoup plus rapides à transférer sur l'ordinateur avec une carte qu'avec une cassette, et Thomas m'a dit qu'il n'avait jamais eu de problème donc...

Le premier jour, Yvette avait demandé à un photographe de venir prendre des photos de tournage. Comme il ne pouvait pas être là le dimanche, c'est Brice qui s'y est collé (évidemment).

Allez, je vous donne un petit aperçu du scénario quand même :
Bernadette Fitzgerald, 72 ans et ancienne légende de Broadway, tente déséspérément de faire son retour sur les planches, sous le regard de son amie et accompagnatrice Amy Ng. Mais Bernadette joue les divas et se met à dos les membres du Orient Street Theater. Quand la chanteuse est retrouvée morte près de la gare, Amy décide de démasquer le meurtrier...

La projection du film ( et des 14 autres de la compétition) aura lieu le 29 août au cinéma Tinseltown.

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Grrrrrr !!!! Aaarrrhhh !!!!

Aujourd'hui à Vancouver il y avait la fameuse "Zombie Walk".
Comme chaque année à la mi août, plusieurs centaines de Zombies se sont réunis devant la "Art Gallery" avant de commencer une marche de quelques kilomètres jusqu'à English bay.
C'est en fait un grand défilé de gentils "geeks" affamés de "brains" qui se déroule dans la joie, la bonne humeur et l'odeur de pétard.
C'est quand même rigolo Vancouver...

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The Miracle Cookie...

En voilà un qui a tout compris...

How a simple Brandade de Morue became a whole Cooking Experience...

Pour notre récente crémaillère, j'ai passé "quelques" heures à cuisiner...Alors que j'épluchais mes poivrons et mes tomates, étape laborieuse de la préparation de la Tchoutchouka, je me suis fait une réflexion : j'aime cuisiner, c'est vrai, mais j'aime surtout cuisiner à plusieurs. Ce que j'aime c'est l'idée de partage, de convivialité, les ambiances de préparation qui durent des heures et pendant lesquelles on sirote un verre de vin, on échange des recettes et des "trucs", on prend autant de plaisir à la fabrication qu'à la dégustation finale...

Pau et Clotilde sont assez étonnants à ce niveau-là, car chez eux, la cuisine c'est plus qu'un plaisir, c'est une célébration. Régulièrement ils nous racontent les expérimentations culinaires dans lesquelles ils se sont lancés ensemble, les résultats obtenus, leurs envie pour la suite...C'est une vraie passion qu'ils ont la chance de partager à deux.
A la fin de leur séjour chez Janet et Christine, ils nous avaient préparé à un festin Espagnol (Pau est d'origine Espagnole et ils se sont rencontrés à Barcelone) et j'avais particulièrement adoré leur brandade de morue, préparée avec une base d'aïoli. Un vrai délice, que je tenais absolument à apprendre à faire...

Dans ma cuisine donc, au milieu de mes épluchures de tomate, je me suis dit que ce que j'aimerais, c'est pouvoir organiser des séances de cuisine en groupe. Pas juste une invitation à dîner chez untel ou un autre, mais une vraie séance de préparation, durant laquelle on aurait la possibilité de s'enseigner les uns aux autres les recettes qui nous ont fait (nous font) saliver (la brandade me revient en mémoire).

Le soir de la crémaillère, j'ai donc évoqué cette idée auprès de nos amis gastronomes...et ça a fait un carton. Pau et Clotilde étaient emballés, mais aussi Marie et Guillaume, et Mélanie B, que notre enthousiasme à tous a fait beaucoup rire...

Quelques jours plus tard, nous quatre filles nous sommes retrouvées pour un petit brainstorming sur comment mettre en place cet "atelier". Nous avons calé une première date et sommes tombées d'accord pour que chacune propose une recette, dans l'idée de composer un repas complet. La première séance, la version "beta" de l'atelier, aurait lieu chez Clotilde & Pau, dont la cuisine est bien grande et ouverte sur la salle à manger, avec suffisamment de plans de travail. (Ils plaisantent d'ailleurs en disant que leur appartement est à lui seul une grande cuisine).
On a aussi décidé que cet atelier ne devait pas rester un truc "entre français" et que dès que le format aurait été testé et approuvé, on devait faire participer des anglophones et des locaux...
Avant de nous quitter ce jour-là, il fallait donner un nom à cette aventure : Cooking Experience (je devrais presque rajouter le petit symbole Trademark ® à côté).

Hier soir a donc eu lieu la première Cooking Experience. Au menu :
-La Fameuse Brandade de Morue de Pau, sur toasts de Honey Brown Bread de la Spelt Bakery (évidemment, il semblait logique d'inaugurer par ça!)
-Poulet à l'estragon, recette choisie par Clotilde et qu'elle réalisait pour la première fois à cette occasion.
-Gratin Tomates-Courgettes pour ma part, d'une simplicité de réalisation confondante, mais toujours efficace.
-Clafoutis aux abricots de Marie, pour finir en beauté avec des abricots de la vallée de l'Okanagan.
Le tout arrosé de vin blanc et rouge local.

Clotilde et moi sommes allées faire les courses vers 16h (une nouvelle occasion de constater avec que Donald Market est le meilleur endroit de la ville pour faire ses courses. Abricots locaux à 79 centimes la livre, pour ne citer que cet exemple frustrant, pour moi qui doit me contenter des produits californiens importés à l'IGA), puis Marie et Mélanie B. nous ont rejoint et nous avons commencé la préparation vers 18h.

Le gratin de courgette est normalement assaisonné de cury, mais plutôt que de mettre du curry en poudre tout prêt, nous avons préparé nous-même un mélange d'épices, tiré d'un livre de recettes de cuisine indienne dont Pau et Clo sont fans. Pau est rentré du travail à 18h30 et nous avons donc eu droit à une démonstration de fabrication de Brandade, préparée entièrement au pilon et mortier. Pendant que le poulet de Clotilde mijotait, Marie ne ratait pas une miette des explications des uns et des autres, et Melanie B. jouait la scripte en notant tous les petits trucs et astuces évoqués, ainsi que les éventuelles adaptations de recettes...

Brice est arrivé vers 19h00 et a commencé le "reportage photo". Guillaume et son frère Alexandre, de passage a Vancouver, nous ont rejoints sur les coups de 21h00, peu de temps avant de se mettre à table.

L'expérience a été un vrai succès, c'était exactement ce que j'avais imaginé. Chacun des cuisiniers a montré aux autres ses "trucs " pour réaliser sa recettes, et raconté des astuces de cuisine plus générales. L'ambiance était chaleureuse, quasi festive, Marie et Mélanie B. avaient l'impression d'assister à un repas de Noël, tandis que Clo et moi nous racontions d'où nous était venue cette passion pour la cuisine...

A la fin du repas, nous avons fait un débriefing, et reprécisé le principe de l'atelier en particulier sur la base d'un mail que j'avais écrit et qui avait fait son petit effet.
À 3h00 du mat la veille (insomnie due à une consommation enthousiaste de vin blanc au diner, pour le départ de Jivtesh, ou à l'anticipation fiévreuse de l'atelier à venir, je ne sais pas) j'avais envoyé un long message en proposant une organisation très précise des ateliers à suivre :
-1 atelier par mois à peu près
-6 personnes max en cuisine, pour des raisons évidentes de place et de logistique, avec répartition des tâches en fonction de ce que chacun a envie d'apprendre et/ou de montrer.
-1 "invité extérieur" à notre clan de Français, qui viendrait lui (elle) aussi avec sa recette à faire découvrir.
-3 à 4 recettes par atelier, proposées par des personnes différentes, et suivant un thème établi à l'avance.
- A chaque fois, un des cuisiniers serait responsable de l'atelier et en charge de l'organisation et du thème.
- Possibilité d'inviter des "mangeurs" supplémentaires à la fin de la préparation pour faire déguster le résultat à un plus grand nombre (c'est bien connu, plus on est de fous plus y'a de riz...)
-A terme, chacun d'entre nous pourrait organiser des ateliers séparément et les ouvrir à un plus grand nombre de personnes...

Voilà pour résumer les grandes lignes de ce que j'avais proposé dans mon mail, qui devait bien faire 2 pages complètes, avec explications détaillées et exemples - Marie a répondu qu'elle reconnaissait bien là mon âme de productrice.

La proposition globale a été validée et chacun a ajouté son petit grain de sel (ah, ah) :
-Pau avait déjà mis en place une base de donnée internet pour que toutes les recettes réalisées soient regroupées et accessibles à tous.
-Marie était prête à se lancer dans le design de la chartre graphique, avec impression du logo sur tablier et communication globale (heu, voyons déjà comment se passent les prochains ateliers. Pour la diffusion internationale du concept on verra dans quelques mois :P).

Voilà pour le coup d'envoi de cette expérience culinaire. J'espère vraiment que nous allons mettre en pratique ce qui pour l'instant est inscrit sur le papier (ou l'écran). Comme pour toute aventure, on peut parfois craindre que l'enthousiasme des premières fois s'épuise avec le temps... On verra...Quoi qu'il en soit la soirée d'hier restera dans les mémoires.

Ou comment tout à commencé grâce à une simple (mais incontestablement délicieuse) brandade de morue...

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Vermeer, Rembrandt, and the Golden Age of Dutch Art

En ce moment à la Galerie d'Art de Vancouver a lieu une exposition de peintres Néerlandais intitulée Vermeer, Rembrandt, and the Golden Age of Dutch Art.

Julie Carlsten, que nous avions rencontré il y a deux ans, nous a donné deux entrées gratuites (merci Julie !) qu'elle avait reçues car elle dispose d'un pass annuel. Comme Brice n'était pas très attiré par cette expo, j'ai proposé à Clotilde d'y aller.

Bon, Vancouver c'est sûr, on y a pas déménagé pour la richesse culturelle de la ville. La Galerie d'Art n'est pas très grande, et son prix d'entrée est assez hallucinant : 20,95 $ (le Louvre c'est 9 euros).
Ceci dit, on peut saluer la diversité de leurs expositions, qui mettent aussi bien en avant les artistes originaires de la région que ceux plus internationaux. En l'occurence la plupart des oeuvres de cette expo font en temps normal partie de l'expo permanente du Rijksmuseum d'Amsterdam.

L'expo était assez intéressante, et les explications plutôt claires et pertinentes, tant sur le contexte historique que sur la vie de certains peintres.
Il y avait effectivement quelques Rembrandt, dont le Portrait of his son Titus in Monk.
Un seul Vermeer par contre (bon, c'est vrai que des Vermeer en même temps, y'en a pas tant que ça), mais bien mis en valeur à la toute fin de l'expo, en cerise sur le gâteau : The Love Letter

Mais bizarrement, le tableau qui m'a fait le plus d'effet est celui de Pieter de Hooch, Interior with a Mother Delousing her Child's Hair (La Tâche Maternelle).
J'ai été frappée par la construction du tableau, la perspective et évidemment la lumière, présente de plusieurs sources et sous diverses formes. La fenêtre de droite qui éclaire toute la diagonale du tableau, avec la mère au premier tiers et le petit chien au troisième. Ce dernier regarde vers l'arrière, en guise de point de départ de la perspective qui mène à la porte du fond, par laquelle rentre là-aussi la lumière qui renforce cette perspective. Toute la construction est pensée pour faire voyager le regard à travers les différentes pièces. Je vous passe mes exclamations au sujet des reflets sur le carrelage ou sur le poil du chien, mais moi qui suit toujours émerveillée par le talent de ces peintres qui recréent la lumière avec leur pinceau, je suis restée scotchée devant ce tableau plusieurs minutes...

Et puis, encore plus bizarrement, la tache sombre dans le coin en bas à droite, un baquet d'eau probablement, et la forme plus claire à côté m'ont fait penser au Modèle Rouge de Magritte.

Ça n'a absolument rien à voir, je sais, mais finalement, l'intérêt d'une oeuvre d'art c'est d'évoquer quelque chose au spectateur...et puis on a les références qu'on a...

Gay Pride

Dimanche dernier a eu lieu la Gay Pride, à laquelle j'ai participé !

Je me suis inscrite pour faire du volontariat durant le Queer Film Festival (Festival de cinéma Gay et Lesbien) qui a lieu mi-août, pour tenir la billetterie à l'entrée des séances. Le festival est organisé par l'association Out on Screen, qui met en avant le cinéma Gay et Lesbien. Ils avaient donc prévu un "char" pour la parade et cherchaient des volontaires pour défiler à leurs côtés.

Le logo du festival cet année c'est la glace à l'eau ("popsicle") et donc le thème du char c'était le marchand de glace. Une Malibu Classic des années 70 arborait sur son toit un superbe esquimau géant en polystyrène. Devant la voiture, nous étions 12 "marcheurs" à défiler en brandissant nos esquimaux/éventails, tous vêtus de blanc et nœuds papillon noir à la manière des marchands de glace/laitiers.
A l'arrière, d'autres marcheurs distribuaient des glaces au public, et deux d'entre eux fermaient la marche, tenant l'affiche du festival suspendue à un vingtaine de ballons blancs gonflés à l'hélium. Deux gros haut-parleurs reliés à l'autoradio diffusaient de la musique de camion à glace (un classique de ce côté de l'atlantique) remixée façon Gay Pride...

Notre char était situé au milieu du défilé, qui comptait cette année 160 chars ! La parade a démarré à l'angle de Robson et Thurlow, puis sur Robson jusqu'à Denman, et Denman jusqu'à Pacific Boulevard, pour finir à Sunset Beach, où était installé le Pride Festival.
En tout, environ 3km que nous avons parcouru en un peu plus de 2h00, sous le regard de quelques 600 000 spectateurs amassés sur les trottoirs et aux balcons des immeubles.

Boadicae, la fille de Janet, faisait également partie de notre groupe. Elle avait participé au "youth program" de Out on Screen et avait réalisé un petit film contre l'homophobie. Elle avait été choisie pour précéder notre char, tenant dans ses mains une grosse caméra en polystyrène.

A la fin de la Parade, j'ai raccompagnée Boadicae vers Janet et Christine qui avaient regardé la Parade, puis je suis allée me balader dans le Festival, qui regroupait les stands de toutes les associations ou entreprises qui avaient participé à la Pride. À un bout du Festival, les gens faisaient la queue pour entrer au Beer Garden, sorte de boite de nuit en plein air, avec Dj et débit de boisson. Ici la consommation d'alcool est interdite dans les lieux publics y compris plage, parcs et autres endroits de détente. Du coup les organisateurs ont recours à ce stratagème pour pouvoir servir de l'alcool à leur participants...même si au final ça ressemble un peu à un enclos pour clubber...

Je n'ai malheureusement pas réussi à retrouver les gens avec qui j'avais défilé, mais je me suis baladée deux heures entre les stands, écouté quelques morceaux interprétés sur la scène installée au milieu du festival, et assise dans l'herbe à l'ombre d'un arbre pour regarder passer la foule pour le moins haute en couleur...

Je suis finalement rentrée à pied à la maison, par le pont de Burrard d'où j'ai pu lancer un dernier regard au festivités sur Sunset Beach...

ps : les photos de ce post ont été récupérées sur Flickr et Facebook, Brice étant occupé ce jour-là sur un photo shoot à Deroche...

cliquez sur la photo pour accéder à d'autres photos de la pride sur internet

L'Arc-en-Ciel de ma cuisine

Ça donnerait presque envie de faire la vaisselle (presque)...

Oh, What a Beautiful Red !!!

Mercredi dernier, nous sommes allés pic-niquer avec Andrew à Vanier Park pour la troisième soirée "Celebration of Light", championnat du monde de feux d'artifices.

Au programme, l'équipe du Royaume-uni.
On était un peu plus près que pour l'équipe canadienne, donc ça nous a paru un peu mieux, mais on attend surtout les chinois qui passent ce soir.

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