lundi 29 mars 2010

Sewing Away (part 2)...

Pour ceux qui ont eu la patience de lire tout mon message précédent sur mes aventures de couturière en herbe, voici les fameuses photos de mes réalisations.

Comme j’ai un photographe à la maison, pourquoi se priver, et c’est donc la version « magazine de mode » que je vous propose (sans se prendre au sérieux évidemment).

Nous avions libre accès au studio de Robert tout l’après-midi ce samedi, et en avons profité pour exploiter tous les recoins “photogéniques” du lieu. Certains se prêtaient particulièrement bien à l’ambiance (les collants fushia sur banquette bleue n’étaient pas prévus à l’avance, mais ça rend plutôt bien je trouve).

Bon, je maîtrise pas vraiment le “smeyes” (i.e "smile with your eyes", sourire avec les yeux et pas la bouche) professionnel des tops, donc j’ai improvisé entre le sérieux et le nonchalant, tout en essayant de pas avoir l’air trop coincée…on fait ce qu’on peut.

Et puis de toute façon ce qui compte c’est pas moi c’est les fringues… pas vrai ? :P


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dimanche 28 mars 2010

Sewing away (part 1)...

Ça fait 7 posts de suite que Brice écrit, va falloir que je m'y remette un peu (en même temps en ce moment je fais des journées de 12h, donc pas trop le temps). Quoi qu'il en soit, pour la peine voici un long message qui va rattraper l'absence de ces dernières semaines:

Au mois de septembre dernier, j'ai eu droit pour mon anniversaire à une belle machine à coudre Pfaff (et je remercie d'ailleurs à nouveau ceux d'entre vous qui ont participé au cadeau). Il se trouve qu'il y a justement un magasin Pfaff à quelques blocs de la maison, c'était un signe, c'est sûr.

Donc je peux depuis continuer mon apprentissage plus ou moins autodidacte de la couture, et comme je viens de terminer mon dernier ouvrage en date, je me disais que je pourrais faire un petit retour en arrière sur mes différentes réalisations, et par la suite présenter mes nouvelles au fur et à mesure de leur exécution.
Bon ne nous emballons pas, je crois que j'en suis à peu près à 3 réalisations par an, je suis loin de constituer ma garde-robe de cette manière. Mais petit à petit, avec patience et persévérance, j'espère augmenter la moyenne annuelle.

Petit retour en arrière :

En juillet 2007, je profitais d'un mois de "chômage" (je devrais dire « recherche d’emploi », en tant qu'intermittente du spectacle à l’époque, je suis pas sure du terme approprié). Quoi qu'il en soit, ma copine Noémie m'a un jour proposé de venir faire un atelier couture chez elle. C’était elle à ce moment-là qui avait une machine flambant neuve, une petite Brother toute légère et facile à transporter (bien pratique par la suite).
Premier atelier sympa, que j’ai passé à détourner une chemise d'homme en haut pour femme d'après une photo vue sur internet...Bon, le projet n'a pas complétement abouti (mais l'effort y était) et je me suis dit que plutôt que de faire dans la fantaisie, j'allais m'attaquer à un truc plus sérieux (ouais parce que déjà que je suis intermittente du spectacle au chômage, alors si en plus je fais des trucs pas sérieux pendant mon "temps libre", heu ma recherche d’emploi, où va-t-on, je vous le demande...)

Hum, bon, conséquence de cette réflexion, je découvre Burda, magasine de couture d’origine allemande, qui contrairement à nombre d'autres mensuels du même genre propose des patrons assez "tendance" ou en tout cas beaucoup moins "vieillot" que ce qui existe ailleurs. Ça y est c'est devenu mon mensuel favori.



Donc je cherche un premier ouvrage pour commencer, et je tombe sur cette petite robe noire: Simple, efficace, parfaite. la « LBD » (Little Black Dress) à faire soi-même. Vendu.


à gauche le modèle, à droite le tissu que j'ai choisi...
bon d'accord, la soie sauvage noire c'est pas ce qu'il y a de plus facile à photographier


Bon, j'avoue...J'ai pas tout appris toute seule. Pour être sure de ne pas gâcher la belle soie sauvage achetée pour l’occasion, je me suis inscrite à un atelier de couture à Paris. J'ai pu donc réaliser ma petite robe noire sous l'œil expert d'une couturière de mode qui me donnait des conseils et me montrait quoi faire au fur et à mesure.

Il m'a fallut 4 mois pour terminer la robe. Attention, quand je dis 4 mois, vous imaginez bien que c'est pas du temps plein. Entre temps j'ai retrouvé du travail, donc ça veut dire couture le week-end, généralement le dimanche, et puis pour ceux qui ont connu notre studio à Paris, il y avait pas vraiment la place pour un coin "Arts and Craft". C'était décalquage de patron sur les tomettes enfoncées et inégales du sol et étalage de la couture sur la petite table à manger (90x120cm). Donc à chaque fois, on sort tout le bardas, et à chaque fois on range tout le bardas...J'avoue certains week-end j'ai pas eu la motivation....D'où les 4 mois.
Mais, finalement, la robe a été finie, et pour Noël en plus, occasion parfaite pour pavaner avec.

Après ça a suivi un autre « basic », le chemisier blanc : 3 heures passées avec des bouts de tissus entre les mains, à déchiffrer les explications du Burda pour comprendre comment les deux morceaux en pointe sont censés faire un col...
"...Poser les cols l'un sur l'autre, endroit contre endroit, piquer le long des bords devant et supérieur en débutant et terminant au bord devant sur la ligne de couture du bords de montage..." Vous voyez le genre, et encore la je comprends tous les mots, il y a pas encore d'histoire de parmenture ou de poche à passepoil...
Patience et persévérance je vous dit...



Projet suivant : un autre chemisier, manches courtes celui-là (pas à se préoccuper de devoir retoucher le patron pour que les manches soient de la bonne longueur…figurez vous que si on se fie aux mesures de taille Burda, j’ai les bras anormalement longs par rapport au reste du corps…Ok, c’est des mesures moyennes, qui ne représentent pas vraiment la « diversité de taille et de formes de la population féminine » mais 6 cm de plus que la taille 44 alors que je fais du 36 ??) Passons.



Et puis vu que le temps passe, on est déjà en Juin (ou quelque chose comme ça, j’ai pas vraiment noté), alors on se lance pour une petite robe d’été fleurie (sauf que à ce rythme j’aurais dû la commencer en Janvier pour qu’elle soit finie à temps…tant pis, je la mettrai l’été prochain).



En attendant je continue à acheter Burda, tous les mois, et tous les mois il y a plusieurs modèles que j’aimerais réaliser. Aujourd’hui j’en suis à 26 Burda, 9 réalisations…Bon ben c’est de l’investissement pour l’avenir hein, c’est pas comme un Glamour ou un Cosmo, un Burda ça vieillit pas, n’est-ce pas ?

Allez, cette fois je me lance dans un pantalon. Là c’est plus compliqué parce qu'au niveau de l’ajustement, il suffit pas de « rattraper la taille » ou « d’agrandir la pince de poitrine » là faut pas se planter dans la longueur des jambes, ou la hauteur de taille…
Au passage, j’aimerais bien qu’on m’explique une chose. Burda ils ont un tableau de taille. En fonction de ses mensurations, on détermine quelle taille de patron il faut utiliser. Bon, ben moi mes mensurations c’est presque au cm près celles indiquées pour la taille 36. Alors vous pouvez m’expliquer pourquoi au premier montage des pièces c’est toujours trop grand ? C’est quoi l’unité de mesure des Allemands, c’est bien le cm non ? C’est quand même pas juste mes bras qui faussent tout ?
J’en reviens au pantalon. Je sais pas trop comment j’ai fait mais au final, il me va nickel. Pas trop serré à la taille, pas trop large aux fesses…
En plus je l’ai fait en un temps record de…1 mois ! En le commençant en novembre j’ai pu le porter tout l’hiver (ça tombe bien je l'ai fait en laine).




Après ça, petit passage à vide de quelques mois (voyage en Europe et déménagement au Canada oblige). Et puis on est arrivé chez Christine et Janet et là, que vois-je posé entre le fer à repasser et le bureau de Janet ? Une…machine à coudre.
« Ah bon, me dit Janet, t’aimes ça la couture ? Va donc faire un tour chez Dressew, c’est le meilleur magasin de tissu du coin ».
Ni une ni deux, direction Dressew, (sur Hastings et Hamilton juste avant le virage de Cambie, là où le coin devient plus craignos).
Dressew c’est un peu le Marché Saint Pierre de Vancouver, si on remplace le Sacré Cœur au loin par la Bibliothèque de Main St qui sert de point de rendez-vous aux toxicos du coin…Pas tout à fait l’ambiance Montmartre.



Bon mais à l’intérieur, c’est le rêve, des rayons entier de tissus, et au sous-sol, des boutons, fermetures éclair à n’en plus finir et tout un tas de bric à brac d’accessoires. À Halloween c’est aussi eux qui ont la plus grosse sélection de déguisements et d’accessoires de la ville, y’a la queue jusque sur le trottoir !
Seul petit hic, c’est pas de la qualité exceptionnelle, c’est pas là que vous allez trouver des étoffes de luxe, mais en fouillant un peu et en y allant régulièrement, on trouve des motifs sympa, à des prix doux ($7 le mètre en moyenne). Donc première expédition chez Dressew un samedi matin de mai pour dégotter ceci :
Il se trouve que j’avais justement mis dans la valise (et pas dans les cartons envoyés par container) les deux derniers Burdas parus, et puis plutôt que de trépigner en attendant que l’appartement se libère au 1er Juin et à écumer Craigslist toute la journée pour guetter la bonne affaire dont on a pas besoin, allez, je vais la jouer « proactive » et faire quelque chose de mes journées et de mes dix doigts.
Et puis tiens, Janet et Christine se marient en Juillet, m’faut une robe !



Celle-là j’ai mis 2 semaines à la faire (record !!), et encore, je me suis bien retourné les méninges lors de la découpe pour m’assurer que les motifs seraient raccords aux coutures, ce qui m’a pris au moins une journée entière (Persévérance et ? ….Patience, c’est bien ça, y’en a qui suivent ça fait plaisir).

Bref, le mois de Juin (2009) arrive, ça y’est on a notre chez nous, et j’ai bien repéré le magasin Pfaff au bout de la rue, je vais y faire quelques passages de « reconnaissance » pour bien être sure de la machine qui me faut. Pas un truc de débutante, hein, j’en suis plus là, s’il vous plaît, mais bon, la machine avec 46 points différents plus 52 points de broderie j’en suis pas là non plus encore, faut être conscient de ses limites…
Donc c’est avec cette belle petite « milieu de gamme », la "hobby 1142" que je suis finalement repartie quelques semaines plus tard, de nouveaux projets pleins la tête.



Et puis devinez-quoi, je vous le donne en mille. Le petit marchand de journaux, une rue plus haut que Pfaff… Oui, celui qui fait les clés et qui vend des cigarettes aussi. Ben, le Burda, il le vend ! Pas en français, faut pas pousser, mais en anglais (chouette, je vais pouvoir réapprendre tout le jargon technique, ça va pas améliorer ma moyenne de réalisation ça!).
Donc les Burda continuent de s’accumuler, pour le plus grand bonheur de Brice ☺.


Et en attendant, après avoir inauguré ma belle machine avec des coussins pour le canapé et un voilage pour le salon (une simple mise en bouche pour l’experte que je suis devenue :P), je me suis lancée dans une nouvelle robe (bas oui, les robes j’en achète très peu alors je m’en fais ) que j'ai terminé il y a peu...



Voilà pour la « petite » histoire….
Avant de conclure, je tiens quand même à faire une dédicace spéciale à Nono, pour m’avoir prêté sa machine pendant ces longs mois de patience et de persévérance, et un nouveau merci aussi à mes copines de chez A&E qui m'ont offert une superbe boite à couture très pratique pour mon départ au Canada...

Et les produits finis ? Vous voulez voir le résultat ? Pour cela patience, les photos arrivent dans le prochain message, promis :)

Head-Shots with Suzanne.

Vendredi dernier Suzanne est passée au studio.
C'est qui Suzanne ?
Suzanne c'est une étudiante de Jonas.
C'est qui Jonas ?
Jonas c'est le mari de ma copine photographe Dina avec qui je travaille pas mal. Il enseigne dans une école de cinéma.
Suzanne est donc une de ses élèves et elle est aussi actrice/mannequin débutante. (elle a 19 ans.)
Or pour débuter sa carrière elle a besoin de contacter les agences de casting (film et photo) en leur fournissant des portraits. Ne sachant pas à qui demander pour obtenir des clichés de qualité sans dépenser une fortune elle s'est adressé à son prof Jonas.
Jonas s'est donc tourné vers moi car il se doutait bien que ce genre d'exercice m'intéresserait pas mal.
(Après avoir discuté avec Suzanne elle m'a dit qu'elle ignorait que Jonas était marié. C'est bizarre ça, il ne parle pas de sa femme à ses étudiantes mannequin de 19 ans lui....bref)
Vendredi donc, Suzanne est passée au studio, et voilà le résultat d'une heure de travaille.

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jeudi 25 mars 2010

Loud Shirt Day…

Le "Loud Shirt Day", c'est quoi vous vous demandez.
La traduction directe serait, "journée de la chemise bruyante".
Mais la définition exacte est plutôt:
"La seule journée de l'année (28 Mai au Canada) où les gens sont autorisés à sortir vêtus de leur chemise la plus extravagante."
Tout ça dans un but précis bien sûr, pas juste parce que les gens d'ici tirent un peu trop sur le joint (quoi que...)
Nous devons porter notre chemise la plus fun, nous prendre en photo, et l'envoyer en faisant un don, au "Children Hearing and Speech Centre of BC".
En faisant cela, on joue pour gagner 2 places pour un concert de Michael Bublé ( Yeeeaaaaahhh !!!) ainsi qu'un dîner pour deux au restaurant le "Shore Club" (Mmmmmmhhhhhh !!!).
Le "Loud Shirt Day" donc est à l'initiative du "Children Hearing and Speech Centre of BC", qui aide des enfants nés sourds à avoir une vie normale.
Pour ce faire, les enfants, diagnostiqués dès leur plus jeune âge (quelques mois), se voient installer un implant cochléaire afin de recouvrer l'ouïe.
Et je ne parle pas d'enfants qui entendent mal, je parle bien d'enfants qui n'ont plus aucun récepteur dans l'oreille et qui n'entendent rien, NADA !!!
Du coup, le CHCS of BC apparaît être une simple école maternelle, pleine d'enfants nés sourds porteurs de l'implant, mais en fait la plupart des heures de classe tournent autour du chant, de la discussion, de la musique, bref du son quoi…
Il y a quelques semaines donc, Robert et moi avons été contactés par les gens du centre afin de faire des petites vidéos sur ces enfants. Ces vidéos ont pour but de montrer aux gens qu'un enfant sourd peut avoir une vie complétement normale si il est diagnostiqué correctement et surtout s'il peut bénéficier de l'implant cochléaire.
Nous avons donc passé quelques jours entourés de cette bande de joyeux lurons qui passent leurs journées à célébrer le bruit, la musique et la parole. Vous devriez essayer d'avoir une conversation tout à fait normale avec un enfant de 3 ans qui, sans son implant est complétement sourd, c'est une sensation assez géniale. (Pour nous surtout, car pour eux c'est juste une conversation).
Pour l'occasion, nous sommes aussi allés filmer Bruce Allen (le gars à la fin des vidéos), qui n'est autre que le manager de Bryan Adams, Michael Bublé, et toutes les grosses stars du coin, et qui est aussi propriétaire du restaurant le "Shore Club", d'où les cadeaux offerts au gagnant du concours.
Bref, voici donc 4 petites vidéos qui seront diffusées sur les sites du "Vancouver Sun", de la radio CKNW, et certainement "CTV" ( La chaîne des J.O)
"So don't forget people, deaf kids can talk !!!"

Owen:



Rowan et Caroline:


D'autres enfants du centre:


Et le fameux Yellow Submarine:

mercredi 24 mars 2010

Uncommon Gold…

En décembre dernier, le groupe "Uncommon Gold" est passé au studio où je bosse pour enregistrer quelques chansons.
Ce fut l'occasion pour Robert et moi de sortir les caméras et de les filmer pendant leur session.
Nous avons donc tourné 3 chansons en 3 heures avec 2 caméras. (Bob en plans larges et moi en plans serrés)
Le montage lui, a été effectué entre Montréal et Vancouver (littéralement), "Balance" a été montée entre la rue Fulum et la rue Casgrain à Montréal, "Under Cover" a été montée dans l'avion pour revenir ici le 28 décembre et "The Bottom" a été montée sur le canapé de Vancouver (Cf post "Givré" - Behind the scenes).
Pour la voix, je trouve que Steven le chanteur devrait céder sa place à quelqu'un de plus expérimenté, mais avec les instruments et si on considère les conditions dans lesquelles tout cela a été réalisé, ils s'en sortent pas trop mal.
Pour l'anecdote, durant la chanson " The Bottom" Robert a posé sa caméra sur l'ampli et est allé passer un coup de fil. On a donc un plan sympa du groupe avec l'ampli en amorce, mais surtout c'est moi qui ai tout filmé du coup… Merci Bob !!!

Balance



The Bottom


Under Cover of a Shadow Sky

lundi 22 mars 2010

Week-end with the dog…

Comme le dit le vieil adage: "Vendredi à la plage, samedi à la neige."
Vous le connaissez pas celui là? Ici pourtant tout le monde est au courant.
En tout cas nous on s'est pas privé.
Vendredi soir après le boulot, j'ai Marie au téléphone et elle me dit:
- "je suis avec le chien, et on va à Jéricho, ça t'intéresse?"
- "Bah ouais, en voilà une bonne idée"
Dix minutes plus tard on est en voiture en direction de Jéricho Beach, avec sa plage autorisée aux chiens. En gros, pour Ross, le labrador de Marie et Guillaume, c'est le paradis.
L'occasion pour lui de se baigner, de courir après les autres chiens, et de nous foutre du sable partout sur les fringues.
C'est dans ces moments là qu'on apprécie vraiment de vivre à Vancouver, t'es les pieds dans l'eau en 15 minutes (c'était l'heure de pointe !!!) et tu passes une heure à regarder la montagne qu'est en face de toi.
Du coup ça nous a donné des idées.
Marie (encore elle) nous a donc proposé de passer le samedi à la montagne et de faire des raquettes. On en avait déjà fait à sur le mon St-Hilaire (au Québec) avec Mélanie et ça nous avait bien plu cette affaire là.
Et Clotilde aussi elle aime bien ça les raquettes, du coup on est allé tout les 5 (avec Ross) au Mont Seymour, qui se trouve à une demi-heure en voiture du centre ville. La station n'est pas très grande mais elle a l'avantage d'être vraiment proche et d'être ouverte jusqu'à 22H00 pour les skieurs du soir.
On a donc passé l'après midi raquettes aux pieds, à faire les fous avec le chien et à dévaler les pentes sur les fesses dès qu'on en avait l'occasion.
A ce propos, je tiens à signaler que Marie, qui est tout de même Canadian Ski Patrol (à savoir secouriste à ski) qui donc sait ce qu'elle fait sur des skis, a beaucoup de mal à gérer le freinage sur glace lors des glissades sur les fesses.
Quand tu filmes et que tu la vois arriver comme une balle, sur le dos avec le chien qui est en sens inverse de la pente et qui comprend rien à ce qui se passe, ça fait flipper et t'as intérêt à dégager sinon, tu te prends un coup de crampon.


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La preuve en images des performances de Marie...




Vous aurez noté le "j'ai dit attention" de Marie…

vendredi 19 mars 2010

Givré à Vancouver - Behind the Scenes…

Bon, pour conclure avec les J.O, et pour répondre aux 3 personnes qui se demandaient dans quelles conditions étaient montés les épisodes de "Givré", j'ai ressorti du placard quelques photos prisent durant les montages.
Voici donc mes deux salles de montage, à gauche, à l'hôtel d'Antoine où nous faisions tous les jours entre 8h du mat et 13h les dernières modifs du sujet à diffuser. A droite ma salle de montage perso à l'appart. J'étais en général allongé dans le canapé avec le mac sur les genoux de 14h30 à 20h (voire plus tard selon les sujets).
C'est beau la technologie moderne et légère.



Entre 13h et 14h, j'allais "diffuser" mon sujet dans les locaux de France Télévision, pas super glamours, mais efficaces. À gauche la rédaction, à droite la régie.


Et là c'est juste Antoine qui ne peut plus s'empêcher de se mettre de profil lorsqu'il voit une caméra ou un appareil photo.

jeudi 18 mars 2010

Soundtrack of my life...

(Par Brice)
Au mois de Janvier dernier, j'ai posté pour vous demander quelques conseils en terme de nouvelles musiques.
J'ai eu des réponses très intéressantes de la part de certains d'entre vous et je voulais donc tous vous remercier.
Au niveau des bonnes surprises, j'ai pris une claque avec Flobots (Merci Thomas), Charlie Winston (Merci Ariane et Benoit), General Elektriks (Merci Benoit et Ariane à nouveau), et découvert Dot Allison (Merci Anne) et Jamie Cullum (Merci Pierre-Yves).
Bref, ceux qui sont partants pour un deuxième round, cette fois-ci je ne veux pas entendre parler de Benjamin Biolay. (la personne concernée se reconnaitra, habituellement de bon conseil, il/elle s'est un peu planté sur ce coup là...)
Merci encore pour le coup de main.
À vos platines.


dimanche 14 mars 2010

Canucks Vs Senators...

Hier, Andrew et moi sommes allés voir un match de hockey.
Et pas n'importe lequel, les Canucks (équipe de Vancouver) contre les Senators (équipe de Ottawa).
Habituellement on est pour les Canucks, mais là c'était différent. Les "Sen" sont l'équipe favorite de Andrew (il est originaire d'Ottawa), et lui, quand il parle de hockey il plaisante pas, on est proche de la religion.
Il connait toutes stats sur les joueurs, les matchs précédents (sur les 20 dernières années) et sur les diverses tactiques employées pour tromper l'adversaire.
J'étais donc à la fois honoré et ému lorsque Andrew, avant de partir pour le match, m'a tendu le fameux Jersey (maillot de hockey) des Senators.
Nous voilà donc partis pour le match, arborant les couleurs d'Ottawa, ne faisant qu'un avec les 15 autres supporter des "Sen", prêts à affronter les 14 983 supporters des Canucks.

Résultat des courses: Vancouver 5 - Ottawa 1
On les faisait bien rire avec nos maillots dis donc.
Merci Andrew...

jeudi 11 mars 2010

Road Trip...

Samedi dernier nous nous sommes offert une petite escapade "out of town".
Pour commencer, White Rock, où je devais rapporter du matériel utilisé la veille pour le tournage de notre dernier Webmathon.

Il faisait un temps superbe, je crois même que les températures ont atteint les 14 degrés.
Nous avons fait une petite balade sur le ponton de la plage du fameux "Rocher Blanc", puis direction Crescent Beach où nous avons pique-niqué et marché au bord de l'eau.
Dans ces conditions printanières, difficile d'imaginer qu'au même moment Marie, Guillaume et Clotilde faisaient du ski à Whislter.





Après la plage nous sommes partis en vadrouille vers l'Est, sans savoir trop jusqu'où mais on nous avait dit que la route était belle, alors...

Nous sommes donc descendus jusqu'à la route "zéro", qui sépare le Canada et les États-Unis.
Ou plutôt c'est un simple fossé qui fait office de frontière, pas vraiment le même délire que les longues étendues de barbelé qu'on imagine longeant la frontière US/Mexique.

Photo de gauche: l'avenue O et de l'autre côté de la forêt, les US...
Photo de droite: d'un côté du fossé, le panneau Canadien en km/h, et de l'autre côté le panneau américain en miles...

On aurait pu s'amuser à "un pas à gauche je suis au Canada, un pas à droite, je suis aux USA", mais en fait, on avait pas vraiment envie de voir la réaction des douaniers (y'a quand même des caméras de surveillance sur des poteaux de loin en loin...)


Le Mount Baker, sommet américain culminant à 3285 m

On a donc longé la route pendant une petite heure, puis nous sommes remontés au Nord vers Chilliwack, où finalement Le Cultus Lake nous a semblé une bonne destination.
C'était la fin de la journée et il n'y avait pas un chat, mais à en juger par les panneaux publicitaires et la taille du parking, le Lac doit prendre des allures de Disney Land pendant les mois d'été...



Après ça, l'autoroute n°1 nous a ramenée tranquillement à la maison...Au passage, cette fois-ci (contrairement à toutes les précédentes depuis bientôt 10 ans), Brice a pu profiter du paysage sur la route et prendre des photos car c'est moi qui conduisait...et je l'ai même pas rendu malade !

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lundi 8 mars 2010

No Fun City

Malgré sa réputation d'être la "ville la plus agréable au monde", il faut quand même savoir que Vancouver est aussi beaucoup qualifiée de "No Fun City", c'est à dire la ville où l'on ne s'amuse pas.

C'est vrai, nous l'avons constaté depuis notre arrivée, les Vancouverois sont pas vraiment des gros fêtards. Couchés à 11h00 le samedi, difficile de trouver un bar ouvert après 1 heure du matin, je vous parle même pas des horaires de semaine.

Mais est-ce que c'est dû aux habitants, qui préfèrent se lever à 6h le dimanche pour faire du footing, ou bien plutôt aux mesures mises en place pour s'assurer de "l'ordre publique" ?

Par exemple, il est extrêmement difficile d'organiser, en dehors des "institutions" déjà établies, des événements extérieurs. Pour cause, l'interdiction de consommer de l'alcool sur la voie publique. Du coup, on peut voir régulièrement des "Beer Garden", comme celui que j'avais montré lors de la Gay Pride, des "enclos" en extérieur où la consommation d'alcool (bière et vin, pas de liqueur forte) est autorisée. C'est donc pas demain la veille qu'on verra s'organiser des fêtes de la musique à la française, avec des concerts improvisés à chaque coins de rues ou juste des ambiances quotidiennes de fêtes comme en Espagne.

Le "désordre", ici, ils aiment pas ça.

Du coup, pendant les Olympiques, avec un déferlement de visiteurs venus d'ailleurs (200 000 personnes attendues dans les rues tous les soirs), les autorités pouvaient redouter pas mal de débordements. Ils ont donc pris des mesures.

Je lisais un article très intéressant où l'on disait que pour s'assurer que l'ordre était respecté, pendant les Jeux, la ville était grillagée, barricadée dans tous les sens. L'article listait les différentes sortes de clôtures et de barrières qu'on pouvait voir à travers la ville, de la barrière en tube métallique classique et universelle à la bâche aux couleur de VANOC (bleu, blanc, vert), très controversée car utilisée dans des lieux où elle gâchait le point de vue (ex: autour de la flamme olympique ou autour du Waterfront).
Le tout pour s'assurer que la foule reste bien à sa place et contrôler les flux de piétons. À proximité de la flamme toujours, la route était fermée à la circulation, pourtant la foule était gentiment invitée à rester sur les trottoirs, par les bénévoles avec des haut parleurs mais surtout par les belles barrières qui bordent la chaussée.

Pas de débordement, on vous dit.

Autre "mesure de précaution" plus récente: En prévision des matchs de hockey masculin, l'événement le plus attendu ici, les autorités ont décidé de fermer les "Liquor Store" à 19h00 au lieu des 23h habituels ! Toujours dans l'idée d'éviter des comportements "aggravés" sur la voie publique. (Je précise au passage que la vente d'alcool au Canada est extrêmement contrôlée. On achète pas son vin au supermarché du coin mais dans des magasins spécialisés, soit privés soit gérés par la province). Bon, on pouvait toujours se mettre minable dans les bars, mais pour ça il valait mieux arriver tôt, car il y avait la queue à l'entrée de la plupart des bars du centre-ville qui retransmettaient le match.

Ceci dit, je tiens à souligner un aspect non négligeable de cette organisation qui peut sembler excessive: j'ai apprécié particulièrement le travail des agents de la circulation, qui s'assuraient que les piétons traversent quand c'est leur tour, et idem pour les voitures, évitant les situations d'embouteillage permanents en cette période de forte affluence, qu'on peut avoir lorsque chacun décide qu'il a envie de faire ce qu'il veut. Pour moi qui circulaient beaucoup en centre ville, c'était très agréable.
Je lisais d'ailleurs que la circulation dans le centre n'avait jamais été meilleure, les autorités ont tellement insisté pour qu'on utilise le moins possible sa voiture pendant les jeux, ça a marché....

Mais revenons-en à "No Fun City". Au vu des deux dernières semaines, la ville a bien démenti cette réputation. Il y a la queue à l'entrée des bars, à l'entrée des concerts gratuits, et la rue Granville est pleine jusqu'à des heures plus que tardives.

Sans parler de la victoire des Hockeyeurs, qui a entraîné un débordement festif dans le centre-ville.

À savoir si cette atmosphère va durer une fois les jeux finis et les visiteurs rentrés chez eux...



dimanche 7 mars 2010

I Believe...

Les J.O se sont finis il y a une semaine déjà, mais nous on a pas encore clos le chapitre.
Dimanche a eu le lieu l'événement le plus attendu de ces Jeux (ici en tout cas) : la finale de Hockey.

Je casse le suspense tout de suite, mais vous le savez sans doute déjà, le Canada a gagné la médaille d'or contre les USA, 3-2 dans les prolongations.

C'était ma dernière journée de boulot et cette fois ça ressemblait un peu plus à ce que j'avais imaginé en terme de rythme: Le matin je suis allée chercher mes petites cassettes habituelles au MPC, et l'après-midi j'ai du faire 5 ou 6 aller-retours entre CBC et la Molson Hockey House ( là où Brice a regardé le match de demi-finale).
Le quartier était entièrement bouclé et en plus des spectateurs à l'intérieur de la Molson House, une foule était amassée devant pour regarder le match sur un écran géant.

Entre deux aller-retours, j'ai eu la chance de pouvoir voir quelques moments clés du match (c'est à dire, les buts). Pour résumer: le Canada a marqué deux buts dans la première période, en deuxième période les US sont revenus à 2-1 puis en troisième et dernière période, à 20 secondes du coup de sifflet, les US ont égalisé 2 partout. C'était le pire moment du match, pour les Canadiens qui ont vu leur médaille d'or leur échapper (temporairement) à 20 secondes seulement de la fin du match.
C'était marrant de voir l'ambiance changer à chaque fois que je passais à la Molson House. Après les 2 premiers buts, c'était très festif et enthousiaste, et puis après l'égalisation tout le monde craignait que la médaille se soit envolée.

Les prolongations ont commencé, selon le même principe que le "but en or" du foot c'est à dire première équipe à marquer un but remporte le match. Et là, c'est finalement Sidney Crosby, le jeune prodige du hockey Canadien qui a marqué le but de la victoire environ 8 minutes après le début de la prolongation...

Brice était sous une tente à l'entrée d'un bar de Yaletown pour regarder le match...Je vous laisse constater l'ambiance à l'issu du but final (avec en bonus la chanson "officielle" des Jeux "I believe" :



Après ça, c'était ambiance Champs Elysées 98, le soir de la finale de la Coupe du Monde. Granville Street était littéralement assaillie d'un flot de spectateurs fêtant "une des plus belles journées de leur vie" (ils prennent vraiment ça au sérieux). Il a fallut 30 minutes à Brice pour traverser le coin Robson et Granville.
Les quelques américains qui étaient en ville pour le match sont repartis la crosse entre les jambes...

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jeudi 4 mars 2010

Figure Skating…

(Par Brice)
Bon, j'en vois déjà certains qui vont se demander si je bossais vraiment pendant les J.O car après être allés à Whistler pour le saut à ski, Antoine et moi avons décidé d'aller voir du patinage artistique.
Ben ouais, Antoine il en avait jamais vu non plus et il voulait voir un triple axel en vrai.
En même temps c'était à 15 minutes de la maison alors on aurait eu tort de se priver non ?
Voilà, en fait c'est pas super intéressant le patinage artistique, c'est beaucoup de musique pourrie avec des nanas pleines de dorures et de paillettes qui tourbillonnent.
Moi je préfère le hockey...
Mais en même temps, j'ai quand même appris qu'à la pause il y a des stagiaires qui viennent sur la glace avec un seau plein de glace pilée et une louche pour reboucher les trous. Et ça, à la TV on le voit jamais.
Finalement je serais pas venu pour rien.

Cliquez sur la photo pour afficher la jolie galerie.

mercredi 3 mars 2010

A day in Whistler.

(Par Brice)
Pendant les J.O, Antoine et moi avons profité d'une pause dans les diffusions de "Givré à Vancouver" pour aller faire un petit tour à Whistler.
En effet, Antoine, qui a tout de même vu un paquet de choses dans sa vie, n'avait jamais vu de saut à ski et s'est dit que c'était l'occase.
Nous voilà donc partis sur la fameuse autoroute "Sea to Sky", route toute neuve qui relie Vancouver et son bord de mer à Whistler et ses sommets. En effet pour ceux qui doutent encore que dans le coin on peut skier et voir la mer, le simple fait d'emprunter cette route met tout le monde d'accord. (notez cependant l'absence de neige cette année sur les sommets)

Petite vue prise de la voiture sur le chemin de Whistler.

Une fois arrivés à la station de Whistler, une vingtaine de minutes de navette nous attend avant de se retrouver sur le site de saut à ski.
Au programme, les 30 concurrents pour la médaille d'or (qui sera enlevée par le Suisse).
C'est assez impressionnant de voir les gars sauter, ils ne sont pas très haut, mais longent la pente à 2 ou 3 mètres du sol pendant un certain temps avant de finalement atterrir. (anneigir ??)


Après cette petite escapade, nous avons décidé de retourner au village pour manger un bout et tourner ce qui deviendra le dernier épisode de "Givré".
(D'ailleurs, ceux qui ont suivi noteront que cet épisode est monté à l'envers par rapport au tournage. Ce qui explique pourquoi l'épisode commence dans l'ombre et fini au soleil.)
Petit arrêt donc au Mongolie Grill, restaurant supposé Mongol, mais je ne suis vraiment pas sûr de savoir quelle est leur spécialité dans le coin. La seule particularité de ce restau étant de te laisser remplir toi même un gros bol d'ingrédients crus, légumes, viandes, féculents et noix de toutes sortes avant de les cuire devant toi.
En gros, t'arrives, t'as la dalle, tu remplis ton bol comme un affamé, porc au poulet teriyaki sur fond de boeuf aigre doux et cacahuètes aux noix de cajou et nouilles chinoises.
Et quand tu passes à la caisse, tu réalises que c'est 4$ les 100 grammes. Si t'es pas judicieux dans tes choix, tu peux vite déraper et te retrouver avec une assiette à 40$.
Une fois ton bol bien rempli, tu fais la queue pendant 10 minutes ( il était 15H00, pas vraiment l'heure de pointe !!! ) et tu arrives devant les cuistos qui te font un show en lançant les couteaux et spatules dans tous les sens. (faut bien justifier les 40 boules que te coûte le plat non ?)



(Antoine, vérifie ses rushs en mangeant pour savoir s'il est nécessaire de continuer à tourner après le déjeuner)



Les restos à touristes expliquent directement le fonctionnement du pourboire, ce qui évite que les clients partent sans payer ce qui est ici le salaire du serveur.
En principe c'est entre 10 et 15%, mais bon avec les J.O tout fout le camp.


Au final, la nourriture était tout de même super bonne donc l'expérience valait la peine et comme Antoine et moi on est assez malins, on a pas payé si cher que ça. (Merci Bonne Pioche !!!)
Après le restau donc, Antoine est allé tourner son épisode et moi je suis allé me balader dans la neige.



Tout ça m'a quand même bien donné envie d'y retourner, avec des skis cette fois.


Les combinaisons de ski sont vachement avant-gardistes ici je trouve.