mardi 16 février 2010

Opening Ceremony

Ça y'est, les Jeux Olympiques de Vancouver battent vraiment leur plein, c'est le moins qu'on puisse dire. J'essaie de rattraper le retard sur le blog en faisant un petit bon en arrière pour redonner quelques détails sur les jours précédents.

Je sais pas combien d'entre vous ont suivi la cérémonie d'ouverture (diffusée entre 17h et 20h30 ici, c'était le beau milieu de la nuit en France) ou ont en tout cas vu des images dans les médias et la presse. Nous l'avons regardée sur l'écran de la scène Air Canada, à la Place de la Francophonie (sur Granville Island). Il n'y avait pas grand-monde, contrairement au centre-ville, mais c'était pas plus mal. Bon, les cérémonies d'ouverture, c'est jamais passionnant on est d'accord, je vais donc pas la refaire en entier, mais juste souligner quelques points forts:

D'abord l'entrée des athlètes Canadiens dans l'arène de BC Place.. J'avoue, c'est là qu'on a le plus applaudit..bah oui, nous à partir de maintenant, on est pour le Canada, c'est comme ça. Les commentateurs signalaient d'ailleurs que c'est la première fois que les athlètes font leur entrée en début de cérémonie. Ils ont donc pu regarder le spectacle et pas juste poireauter à l'extérieur pendant des heures comme c'était le cas dans les JO précédents.


à gauche: C'est la patineuse de vitesse Clara Hugues qui a porté le drapeau en tête de la délégation canadienne
à droite: Le drapeau canadien hissé par les "mounties", la police montée canadienne

Côté spectacle, on a été assez impressionnés par les projections visuelles sur le sol: la glace qui se brise puis les bancs de baleines qui crachaient de l'eau, très joliment fait. Idem lorsque la mer s'est transformée en forêt, au design fortement inspiré par l'artiste Canadienne Emily Carr.

Le reste de la cérémonie n'était pas vraiment inoubliable, quelques numéros musicaux plus tard (dont celui de Garou, grosse star ici, même si certains se plaignent qu'il s'agissait surtout d'une tentative peu convaincante d'intégrer du français dans la cérémonie - le gros débat sur la place de la langue française dans les JO a lui aussi démarré, mais ça c'est une autre histoire... ), on a finalement pu voir le drapeau Olympique puis la flamme arriver.


Prestation pas très impressionnante de Nelly Furtado et Brian Adams...en playback selon Brice.

Le drapeau était porté par 6 personnalités Canadiennes parmi lesquelles Jacques Villeneuve, l'acteur Donald Sutherland et Barbara Ann Scott (la petite dame au cheveux blancs) qui fut la première médaillée d'or Canadienne en patinage artistique aux JO de St Moritz en 1948...

La flamme a à son tour été allumée par 5 sportifs canadiens reconnus : Rick Hansen, sportif paraplégique, vainqueur de 19 marathons en fauteuil et célèbre pour son tour du monde en fauteuil qu'il a effectué entre 1985 et 1987, le basketteur Steve Nash, la patineuse de vitesse Catriona Le May Doan, la skieuse Nancy Greene et surtout Wayne Gretzky, LA légende du Hockey ici au Canada.

Vous aurez sans doute remarqué le petit "glitch" survenu à la fin de la cérémonie: c'est bien 4 pieds que le chaudron aurait dû avoir, pas seulement 3...J'imagine l'ambiance dans la régie technique lorsque le 4e pied n'est pas sorti, devant les 60 000 spectacteurs présents (plus les millions de téléspectateurs à travers le monde). Mais bon ça n'a pas empêché la flamme d'être allumée...



A cause de la pluie, nous avons vu la fin de la cérémonie à l'intérieur du Club Adrenaline, le bar installé Place de la Francophonie.
Après avoir allumé le "chaudron", comme ils l'appellent ici, à l'intérieur du stade, Wayne Gretszky est monté dans un pick-up et a commencé à rouler en centre-ville pour aller allumer une deuxième flamme. Marie et moi avons commencé à deviner où il allait, en suivant les rues sur lesquelles il tournait. C'était assez rigolo d'imaginer que cela se passait à quelques km de nous, dans des rues dont les noms nous sont maintenant très familiers.
Apparemment, ce deuxième chaudron olympique n'avait pas vraiment été annoncé, car d'après ce que j'ai lu dans un article, le CIO stipule que seuls les gens présents à la cérémonies peuvent assister à l'allumage de la flamme. Une petite entorse au règlement de la part des Canadiens...c'est plutôt inhabituel :).
La deuxième flamme a donc été allumée à Canada Place, sur la rive Nord de Downtown.

Après ça, nous avons assisté au concert de Yelo Molo, groupe québécois aux chansons (textes en français) entraînantes et qui a bien su captiver la foule plutôt éparse ce soir-là (J'imagine que quand Garou va faire son concert y'aura beaucoup plus de monde).



L'ombre au tableau de cette journée, c'était évidemment le décès du lugeur Georgien lors d'un tour d'entrainement le matin. Cela a entraîné pas mal de questions sur la sécurité de la piste, qui au départ devait être conçue pour ne pas dépasser 137km/h. Le record de vitesse atteint a pourtant été de 153km. Nodar Kumaritashvili allait à environ 143km/h lorsqu'il a perdu le contrôle....

Par ailleurs, comme dans toutes les villes, Vancouver a son lot de population défavorable aux les Jeux Olympiques. 2000 personnes environs s'étaient rassemblées quelques heures avant la cérémonie pour manifester. Ils sont partis de Robson square pour rejoindre BC place. Je me trouvais justement dans les parages à ce moment-là.



Au final. c'était quand même une belle soirée et l'animation dans les rues ne fait que commencer, ça promet d'être intéressant dans les semaines qui viennent !



3 commentaires:

  1. merci pour vos posts :)
    j'avoue j'ai un peu les boules, mais bon... suis au soleil dans une semaine :D
    bisous a vous 2 !
    mel

    RépondreSupprimer
  2. Non,non, c'est en 1992 que les athlètes sont rentrés pour la première fois en début de cérémonie.
    C'était en France il y a presque 20 ans!
    Pour info, Philippe Decouflé était un jeune chorégraphe de 30 ans à qui on avait confié l'ouverture pour raisons budgétaires (à la place du cinéaste Jean-Jacques Annaud).
    Benoit

    RépondreSupprimer
  3. Merci Benoît pour cette info. C'est pourtant les commentateurs de la cérémonie en live, y compris une athlète devenue commentatrice, qui ont évoqué cet aspect de la cérémonie...

    RépondreSupprimer